VOTRE CONCESSIONNAIRE DE MATÉRIELS AGRICOLES
Cette fois c'est officiel, Rémi MAZURKIEWICZ, fils des actuels dirigeants, arrive dans le groupe familial. À cette occasion, voici une petite présentation, sous forme de question/réponse, de cette nouvelle tête que certains connaissent déjà depuis longtemps.
J'ai choisi d'intégrer l'entreprise de ma famille il y a déjà plusieurs années. L'idée me trottait dans la tête depuis le début de mes études de management, mais j'ai vraiment mûri ce projet durant ma deuxième année. Forcément, en étant dans un environnement d'entrepreneur, j'ai rapidement rattaché mes cours à mon expérience d'entreprise. Et puis, petit à petit, j'ai ramené des idées à la maison, dont on discutait le week-end. C'est comme ça que je me suis investi de plus en plus dans l'entreprise, jusqu'à décider que c'était ça que je voulais faire.
D'abord, il faut savoir que je viens d'un parcours scientifique. À la base, j'ai fais un bac scientifique, et après ça je suis parti en médecine. Pour moi c'était assez évident ; j'aimais les sciences, je prenais plaisir à aider les autres et à résoudre des problèmes... Médecine c'était le cocktail parfait ! Par la suite, je me suis réorienté, et c'est là que j'ai choisi la voie du management et de l'entrepreneuriat. J'ai d'abord fait une licence dans ce domaine, puis j'ai continué avec un Master en Marketing, Vente et Management. Rétrospectivement, je ne regrette pas du tout d'avoir dû changer de domaine, parce que j'adore ce que je fais !
Aussi étonnant que ça puisse paraître, pas du tout ! Même si j'ai baigné là-dedans depuis tout petit, j'étais vraiment attiré par les sciences, par les techniques... Par le fait de comprendre mon environnement. Mais avec le temps, j'ai eu envie d'agir aussi, pas d'être uniquement spectateur. C'est là que j'ai vraiment commencé à acquérir cet esprit d'entrepreneur.
Bien sûr ! Certains pensent que c'est facile d'arriver, en étant "le fils du patron", et de se faire sa place. Mais en vérité, ce n'est pas le cas. C'est un vrai défi, mais ça ne me fait pas peur. J'ai des idées, et je pense qu'il y a encore des choses à développer pour une carrière au moins.
Je pense à beaucoup de choses, à vrai dire ; il y a de nombreuses options. Une chose est sûre, je ne suis pas venu là pour "faire tourner" ce qui existe. Mon grand-père et mon père ont bâti quelque chose, maintenant c'est à mon tour d'apposer mon empreinte et de faire évoluer les choses. Ça ne veut pas dire que je vais chercher à tout révolutionner ; certaines choses sont et resteront. Mais les techniques évoluent, et je compte bien emmener notre projet vers ça. Sans oublier là d'où on vient, nos origines...
Bien sûr ! Je ne parle pas d'être nostalgique, ni même de vivre dans le passé, mais c'est important de savoir d'où on vient, et d'en être fier. Le monde tel qu'il est aujourd'hui, c'est le monde que les anciens nous ont bâti. Avec ses défauts, avec ses méthodes qui peuvent être améliorées, c'est vrai, mais ce n'est pas une raison pour oublier. Je ne crois pas à l'opposition des générations, tant que chacune respecte les autres. Je respecte mon passé, parce que c'est le socle sur lequel je me suis construit. Je suis bien ancré dans mon présent, parce que c'est le présent que nous vivons, et il est essentiel de le vivre bien. Et puis je regarde vers l'avenir, parce qu'un jour, ce qu'on appelle le futur aujourd'hui sera notre présent ; et pour le vivre pleinement, il faut s'y préparer. Chaque chose est importante pour avancer dans ses projets...
Notre projet, dans le groupe, c'est d'être un point de repère. Bien sûr, nous sommes là pour fournir du matériel aux agriculteurs, bien sûr nous sommes aussi là pour le réparer et l'entretenir... Tout ça, c'est des choses que nous savons faire depuis longtemps. Mais mon constat, c'est que nous sommes dans un monde qui bouge beaucoup, qui bouge vite, et qui est en perte de repères. Mais nous, nous ne sommes pas un groupe quelconque. Nous sommes un groupe familial. Ça veut dire que nous portons en nous une envie de pérennité et une stabilité qui nous sont propres. Même dans le changement, nous sommes là, toujours. Mon grand-père était forgeron avant de s'orienter vers le machinisme, mais quelle que soit la voie choisie pour avancer, nous avons toujours été là. Même quand les étoiles bougent dans le ciel, l'étoile polaire reste presque à la même place. Ça ne veut pas dire qu'elle n'évolue pas, qu'elle ne change pas, mais ça veut dire qu'on peut compter sur elle pour se guider. C'est un peu ce vers quoi j'aimerais aller...
J'aimerais simplement dire à ceux qui liront cette interview qu'ils soient rassurés ; nous sommes là et bien là, et pour longtemps.